MTU (Méthodologie
du Travail Universitaire)
CM 1&2
PLAN :
Introduction : Du général vers le particulier ; des Sciences Exactes aux
Sciences Humaines. On abordera les difficultés entre l’abstrait et le concret.
I - L’Approche conceptuelle de la motivation.
A) Aptitude et
motivation.
B) Les différents
besoins auxquels la motivation fait appel.
C) Les différents
objets sur lesquels portent les besoins.
D) Besoins
manifestes ou latents.
E) La fréquence
et l’intensité des besoins.
F) Les besoins en
fusion et en conflit.
G) Satisfaction,
refoulement ou déplacement du besoin.
II - Les Nécessités d’une méthode : Application à la rigueur scientifique.
A) Présentation
d’exposés oraux.
B) Présentation
d’un dossier, d’un mémoire, d’un devoir, d’études de cas et d’un rapport de
stage.
C) Consultation
de source Bibliographique.
1- Recherche
documentaire.
2- Fiche de lecture.
3- Synthèse de
texte.
4- Présentation de
Bibliographie.
A) Les relations
interpersonnelles ; prise en compte de la subjectivité.
B) Les influences
groupales.
C) La
normalisation des comportements.
D) Les
interactions affectives.
E) Le leadership
et les relations de pouvoir.
F) Les phénomènes
d’adaptations et de désadaptations.
A) Rédaction d’un
CV.
B) Rédaction
d’une lettre de motivation.
BIBLIOGRAPHIE :
-
La Psychanalyse du génie créateur de D. ANZIEU
(collection DUNOT).
-
La dynamique des groupes restreints de D. ANZIEU
& J. Y. MARTIN.
-
Que sais-je sur les relations humaines ? de F. BAUD.
-
Analyse transactionnelle et psychothérapie de E. BERNE.
-
Les représentations sociales de W. DOISE.
-
Le langage du corps de J. FAST (collection STOCK).
-
Le moi et les mécanismes de défenses de A. FREUD.
-
Tous les ouvrages de S. FREUD.
-
Les rîtes d’interactions de E. GOFFMAN
-
La mise en scène de la vie quotidienne de E. GOFFMAN.
-
La notion de rôle dans la Psychologie sociale de A. M.
ROCHEBLAVE-SPENLE.
-
Une logique de communication de P.
WATZLAWICK.
-
Psychologie du travail de P. SIVADON & R. AMIEL.
INTRODUCTION : Qu’est
ce qu’une science ?
Pourquoi
faut-il un langage conceptuel ? Car il faut se situer dans une structure compréhensive.
Le concept exprime les choses de manières raccourcies, il rend compte d’un
phénomène. Philosophie et Psychanalyse ont des langages conceptuels mais ne
sont pas des Sciences.
Pour
qu'il y ait science, il faut une administration de la preuve (Hypothèse-Démonstration-
Conclusion).
Les
premières sciences étaient celles des Mathématiques qui donneront ensuite
naissance aux sciences Physiques (et de l’environnement). La Physique donne
naissance à la Biologie. Et les dernières apparues sont les sciences Humaines
car l’individu est tributaire du stimuli génétique et donc tributaire aussi de
la Biologie (mais aussi de la Physique et des Mathématiques :
statistiques). Chaque science est tributaire l’une de l’autre, elles sont en
interrelation.
Mathématiques Physique
Sciences Humaines Biologie
Il
existe une interdépendance des sciences, un bouleversement dans une quelconque
de ces disciplines scientifiques va entraîner un bouleversement dans les autres
sciences. Ce n’est pas un hasard si les sciences Humaines sont apparues en
dernières ; il y a moins de complexités.
-
La 1ère
difficulté des sciences humaines est la décentration. Dans toutes
disciplines scientifiques, nous avons un sujet qui étudie différents objets
mais dans les sciences humaines, on a un objet. Sujets et objets sont
confondus.
-
La 2nde
difficulté est qu'il existe une résistance du sujet à être expliqué par
l’autre. On a toujours le sentiment que notre conduite est irréductible et nous
refusons de ce fait d’être réduit à un objet d’étude. L’individu est résistant
par le fait d’être expliqué par un autre : « Il veut dire mais
ne veut pas qu'on dise »
-
La 3ème
difficulté tient à la dynamique du sujet. En science exacte, on a un objet d’étude qui est permanent. L’être
Humain n’est pas ainsi : les besoins changent en fonction du temps. Nous
n’avons pas d’objet permanent mais est-il pertinent de science ? Pour
l’étudier, on va devoir le resituer dans son histoire.
-
La 4ème
difficulté est que l’être humain se dissimule car il y a des choses qu'il
ne reconnaît pas dans un grand nombre de nos conduites n’ont pas d’explications
conscientes. Dans nos comportements, il y a une variable aléatoire car nous
avons un inconscient d’où des choses nous dépassent.
Pour
échapper à ces difficultés on va :
- 1ère
difficulté : pour échapper à la décentration, on utilise la
projection qui constitue en un déplacement d’objets que l’on méconnaît sur un
autre objet.
Ex : Durant une journée, nous avons l’impression que tout le
monde nous agresse, mais en fait, nous voyons les gens par projection,
l’attitude des gens est en fait comme d’habitude. Nous réagissons tous à cette
loi. Nous pouvons en échapper en partie, par une aptitude définie en 1951 par
Karl ROBERT (psychiatre américain) qui se posait des questions sur sa
pratique : Il se demandait comment on pouvait éviter en tant que
thérapeute à ne pas influencer l’autre. L’individu d’après lui à la possibilité
de s’auto diriger et c’est l’autre qui influence son comportement. La non-directivité
est l’adoption d’une attitude empathique qui vise à diminuer les sources
d’interactions et donc de projections. On va essayer de percevoir le cadre de
références de l’autre avec exactitude. Ce cadre de références contient tout ce qui
fait qu'on est aujourd'hui ce que l’on est. On a tous des cadres de références
différents et pour comprendre celui de l’autre, il ne faut pas y inclure le
sien. Il faut s’approcher d’un cadre de
références d’une personne sans s’y inclure dedans (il ne faut s’identifier).
Le but
est de faire en sorte de se comprendre les uns des autres.
- 2ème
difficulté : Pour y répondre,
on peut étudier une seule dimension du sujet comme ses capacités
d’attention, de concentration. Mais ce n’est pas suffisant car on perd l’entité
de base.
- 3ème
difficulté : On va aider le sujet a une trouver une norme
extérieure ainsi donc l’individu doit s’y référer.
- 4ème
difficulté : Existence de l’inconscient : pour lutter contre
celle-ci, on va appréhender l’individu au travers de ses conduites pour pouvoir
révéler son inconscient.
CM 3
INTRODUCTION
(suite et fin) :
L’homme est ce qu’il est car il subit différentes influences extérieures :
- Influence familiale : intermédiaire de l’affect, influence des images narcissiques qui influencent l’avenir de l’enfant.
- Influence culturelle : agit par l’intermédiaire des normes qui sont très tôt intériorisé par l’homme. Norme dirigée en valeur positive, nos normes sont considérés comme meilleurs.
- Influence historique : Stéréotype et préjuge : étiquette imposée sans connaître le sujet (ex: au temps des nazis, les juifs avait une étiquette imposée).
- Influence scolaire, éducative : Par l’intermédiaire des normes sociales quelles véhicules. Cela influence la conformité au modèle dominant.
- Influence économique et financière : Sur la satisfaction et les attentes matérielles : frustrations sociales (ex: vol...).
- Influence religieuse : Agissant par l’intermédiaire des croyances, lignes de conduites pré-établit avec des prescriptions et des interdits. Sur conformité du moi : ligne de conduite qui nous est prescrite.
- Influence médiatique ou informatique : Agit au niveau de la formation du jugement. Par le biais de l’énonciation : modalité de présentation (ironie, affect négatif : provocation émotionnelle du public affect positif: campagne présidentielle américaine). faisant voir une induction (= situation implicite, manipulation).
- Influence biographique : inhibition empêchant d’agir.
- Influence professionnelle, intellectuelle : Grille de décodage de tout objet, grille de décodage à chaque profession : attention à la généralité «je vois tout au travers de cette grille » (ex : en tant qu’économiste, je verrais tout en termes de rendement).
II existe quatre champs d’applications, domaines d’activités de ces influences:
- La socialisation : envisageant les ressemblances et les dissemblances (transgression. déviance . la délinquance). C’est l’intégration de l’individu dans le monde : équilibre fragile entre une autonomie créative et une dépendance normative.
- relations interpersonnelles des interactions : On y trouve tous ce qui inhibe ou facilite la communication : études des motivations. Conséquence directe des relations interpersonnelles que l’on entretient sur les efficacités et la tache : satisfaction entre le moral et les relations du personnel.
- Phénomène spécifique de groupe : groupe de négociation, prise de décisions. Etude de l’influence dans les groupes de ces phénomènes : connaître son sens.
- Grands groupes : Les masses, les foules : phénomènes
paroxystiques, lynchages. manifestations émotionnelles, exacerbés.
Introduction : A l’origine. il y a d’abord une influence sociale qui agcit par l’intermédiaire d’une représentation ( reconstruction a partir de l’imaginaire). Elle suscite des manques (frustrations, incomplétude). Ces manques suscite encore, par l’intermédiaire de tensions directionnelles, la motivation. Nos choix sont des choix d’influences. Ainsi par l’intermédiaire de la rationalisation, la motivation fait appelle à des défenses qui susciteront eux même une stratégie de part un enjeux… Cf schéma ci- dessous.
A)
Aptitude et Motivation
L’aptitude est socialement valorisé car elle rationalisé à une idéologie de l’effort. Elle est facilement quantifiable (mesure des choses : permet d’avoir un sentiment de contrôle) : rendre compte d’une efficacité. A partir des années 1970, le bac S est valorisé du Bac L (alors que c’était le contraire dans les années 1950).
Nos Aptitudes subissent une influence, un contrôle qui échappe à la motivation (ex: deux enfants de 10 ans apprennent à jouer du piano ; un des enfants n’arrivent pas à distinguer un sol d’un la, le second enfant arrive, lui, déjà à jouer des petits morceaux mais cela grâce à l’influence excessive de ses parents : c’est alors le premier enfant qui jouera le mieux du piano car le second n’aura plus la motivation nécessaire pour continuer à apprendre le piano).
Il existe une relation entre aptitude et motivation :
C’est un mouvement dialectique entre Aptitude et motivation : l’un renforçant l’autre qui renforce l’un (voir schéma ci dessous).
CM 4
B)
Aptitude et Motivation.
Aptitude et motivation se renforcent donc mutuellement (cf. CM 3). L’individu immotivé n’existe pas, il n’y a pas de conduites sans motivation car il faut qu'un excitant extérieur vienne solliciter l’esprit pour qu'il agisse. La motivation va rendre compte de plusieurs facteur qui vont, à un moment donné, former des attitudes.
La publicité va permettre de réaliser une motivation de l’achat qui n’était pas prévu car la publicité aura suscité des besoins.
C)
Les différents besoins
auxquels la motivation fait appel.
Motivation : ensemble de besoins en inter-relation généré par le manque du :
- Besoin primaire : alimentation, sommeil...
- Besoin secondaire : jeu, reconnaissance, sécurité.
Pour faire face à toutes les situations, tout nos besoins sont nécessaires. Il n’y a pas de bons ou de mauvais besoins car ils ne sont pas susceptibles d’être utilisé. Il n’y a pas de mauvais besoins (le besoin d’agression peut servir à se défendre).
Néanmoins, il y a des besoins trop intenses ou pas assez. Cela ne tient pas à la nature du besoin mais de son intensité.
D)
Les différents objets
sur lesquelles portent les besoins.
Il faut connaître la nature des besoins manifestes, il faut aussi connaître les objets sur lesquelles portent les besoins :
- Objets réels ou imaginaires (ex : besoin d’acquisition d’acheter une voiture ou de braquer une banque pour avoir de l’argent).
- Objets accessibles ou non (ex : j’ai raté quatre fois mon Bac mais je veux aller en polytechnique).
On peut avoir des besoins totalement opposés (ex : besoin d’ordre (maniaque) chez soi et de désordre au travail).
E)
Besoins manifestes ou
latents.
Ce qu'il faut reconnaître, c’est l’aspect latent des besoins derrière sa rationalisation (ex : On aimerait avoir une domination sur notre travail au lieu de s’avouer motivé). Il est important de reconnaître ces besoins car ils sont à l’origine de nos choix et des phénomènes de satisfaction et d’insatisfaction.
F)
Satisfaction,
refoulement ou déplacement du besoin.
Ce qui détermine la satisfaction, c’est l’écart entre le degré de réalisation et celui d’aspiration. On pense que l’on peut toujours faire mieux, mais si on réduit l’écart ; il y aura satisfaction. L’aspiration est l’attente d’un ensemble de besoin projeté dans l’avenir.
Degré d’aspiration
Satisfaction Satisfaction
Degré de réalisation
Le danger est que le besoin soit frustré (ex : je suis un artiste et je veux être reconnu chez les scientifiques). Heureusement, nous trouvons des moyens pour satisfaire nos besoins. Quand le besoin est refoulé, il y a un danger car si le besoin latent reste trop longtemps inconscient, il peut se venger sur un objet paradoxal à son besoin refoulé (ex : un élève agresse son professeur dont il a été victime auparavant). Pour satisfaire nos besoins, on va les déplacer car les forts besoins nous déstabilisent
G)
La fréquence et
intensité du besoin.
. Pour éviter que les besoins latents s’expriment sur un objet paradoxal, on va chercher un besoin latent sous jacent mais il ne faut pas frustrer le besoin. (ex : une personne se vente tout le temps : Son besoin latent sous jacent est le besoin de reconnaissance), (ex : besoin d’acquisition : Un homme change de voiture tout les six mois). A l’inverse, certains besoins sont insuffisamment intenses, c'est alors qu'il va falloir activer ces besoins (ex : Un trop faible besoin d’acquisition va me rendre marginal, un trop faible besoin de réjection ne me permet pas d’être moi...).
Comment activer ce besoin insuffisamment intense ? On va essayer de reconnaître le besoin latent que l’individu dissimule (ex : Un enfant ne travaille pas à hauteur de ses capacités mais vise seulement la moyenne, son besoin latent est ici la peur de l’échec).
Il y a deux cas de figures :
- Le sujet immotivé. Il n’existe pas, mais si l’on ne croit pas cela d’une personne, c'est qu’elle cache sa motivation. Lorsqu’il n’y a pas de présentation nécessaire de l’objet, il faut trouver une présentation originale de l’objet. Le sentiment d’immotivation est souvent trouvé chez les personnes dont l’objet est sélectif (ex : Le bateau et l’enfant...)
- La motivation collective. Comment susciter celles-ci ? De grands tyrans étaient très bons pour utiliser la motivation collective dans un but de propagande. Il faut susciter la résonance émotionnelle du groupe (ex : la mise en scène, les exemples, la comédie...). Tout les groupes suscitent des résonances (des échos) émotionnelles ; toutes manifestations collectives activent certains besoins demeurés latents nous conduisant par exemple à ne plus être nous même (slogans que l’on ne croit pas forcément, une personne applaudit tout le monde applaudit). Lorsque la motivation collective s’allie avec des besoins cela peut être dangereux (ex : forte agressivité : lynchage, forte réjection : préjudice pour l’humanité).
H)
Besoin en fusion et en
conflit.
Nothing.
CM 5
(Voir MTU CM 2,CM 3 et CM 4).
II-
Les nécessités d’une méthode :
Application à la rigueur scientifique.
I)
Présentation d’exposés
oraux.
1-
L’exposé oral fait par une seule personne.
Un exposé orale est une situation collective. Il commence par une introduction : elle va devoir être mobilisatrice et rapide. Elle va constituer une première présentation et représentation du travail. Il faut présenter des motivations personnelles et sociales propres à susciter l’intérêt du public. L’introduction durera de 2 à 5 minutes pour un exposé d’une heure, une heure trente. Une fois l’introduction présentée, présenter une bibliographie commentée : ce qui suscitera l’intérêt de notre public. Annoncer notre plan dans les grandes lignes.
Le support écrit doit être limitée, pour un exposé d’une heure, de 3 à 4 pages. Pour une meilleure compréhension de l’exposé oral, commencer par reformuler ce qu'on vient de dire dans un langage simplifié, puis illustrer avec des exemples de l’actualité récente. L’exposé ne doit pas être un monologue, il doit y avoir des questions de groupe.
Comment rendre compte de ce qui est important ? En insistant, en reformulant ou encore dire à notre public se qu'il faut noter.
Qu’est ce qui se passe quand un étudiant vient à s’exprimer dans le groupe durant l’exposé ? A chaque fois qu'une personne dit quelque chose durant l’exposé, l’exposant est prié de reformuler ce qui a été dit à l’intention exclusive du groupe.
Pour vaincre les inhibitions (blocages) de l’exposant lui-même :
- Utiliser des rapports.
- Reconnaître ces inhibitions et les combattre.
2-
L’exposé oral fait par plusieurs personnes.
Forme différente deux. Style journalistique : s’interroger à l’autre, l’un illustrant les propos de l’autre. Le second exposant doit avoir une position active et non passive (cela favorise le bon développement de l’exposé par rapport au public), que l’on peut inverser. Eviter qu'un exposant « dorme » pendant que l’autre parle. Toute communication est une interaction, au travers de mimiques. La communication résulte d’un besoin de reconnaissance. L’échec c’est de ne pas se faire comprendre du public. La parole révèle d’indication psychologique au travers de la tonalité, de l’émotion, de l’investissement de l’exposant. Les paramètres important pour la bonne réussite d’un exposé sont en deux mots ; tonalité et débit.
CM 7
(Voir MTU CM 2,CM 3 et CM
4).
II-
Les nécessités d’une méthode :
Application à la rigueur scientifique.
A)
Présentation d’exposés
oraux.
B)
Présentation d’un
dossier, d’un mémoire, d’un devoir, d’études de cas et d’un rapport de stage.
1- Le rapport de stage :
Il faut essayer de faire des stages le plutôt possible (fin de la première année) car il y a une confrontation entre une représentation et le vécu. Faire un rapport de stage même si on en a pas besoin avant la 3ème année de licence.
Présentation du lieu, du moment où le stage a été fait (et ainsi le contexte), de l’histoire de l’entreprise (sociétés, institutions, cités...).
B - Présentation de la
population qui s’y situe.
Présenter les spécificités des acteurs sociaux (âge, place et rôle).
C - L’observation ou la tache
réalisée.
- Parler de notre place qui nous a été proposée par le supérieur hiérarchique. Puis de la place que l’on a réellement occupée, il faut s’intéresser au regard des autres sur son travail (renvoyant à notre reconnaissance personnelle).
- Expliciter la nature de notre fonction, les objectifs fixés et notre vécu subjectif de cette fonction (ce que l’on a ressenti durant cette tache).
D - Recueillir les données.
On envisagera leur pertinence au regard des objectifs à atteindre (la validité).
E - Envisager l’analyse
descriptive et l’interprétation explicative.
- L’analyse est une simple description des données condensées (diagramme, camembert, histogramme...), ce sont des statistiques sur le lieu du stage, elle fait apparaître des corrélations.
- L’interprétation, c’est donner un sens à ces corrélations en créant des liaisons entre les corrélations et pour pouvoir de proche en proche les interpréter.
F - Formuler les apports du stage et les critiques.
Il faut pour cela faire un répertoire de remarques justifiées.
G - donner les prolongements de ce stage.
2- La rédaction d’un dossier :
Développement théorique : sert à démontrer tout. Nécessité des travaux récents, ne pas se contenter des travaux récents. Définir les concepts qu'on va utiliser et les suites qu'on veut donner. S’il s’agit de psychologie sociale, faire une étude de cas, de l’observation. S’il s’agit de psychologie pour l’enfant, on doit développer notre propre recherche.
A – Problématique :
Elle résulte de ce que l’on a pu lire et voir sur le terrain au cours d’un stage d’investigation, enquête. Au cours de cela, un faisceau de questions va émerger. Il y aura un noyau central de ces questions qui forme notre problématique.
B – Les hypothèses :
C’est une affirmation a priori qui met en relation une conduire avec la cause supposée de celle-ci.
Affirmation à une question : Il peut y avoir une multitude de réponse.
Une hypothèse : Il faut la confirmer ou l’infirmer (« oui ou non et en aucun cas peut-être »)
Il faut donc qu'il y ait une seule cause. On termine toujours un dossier scientifique par une nouvelle hypothèse de ce que l’on n'a pas put démontrer.
S’il s’agit d’une observation ou
d’une étude de cas : on doit présenter le sujet et faire son anamnèse, nos
critères d’observation, les éléments signifiants et les liens que l’on a
établit.
C) Consultation de source bibliographique.
Synthèse de texte :
Elle a des apports explicatifs, illustratifs et complémentaires. Ce n’est pas un simple résumé. C’est le principe d’aller du général au particulier donc de lire l’étude du texte puis déterminer l’objet du texte (ce qu'il développe). Donner un sous-titre, établir une liaison des différents paragraphes pour aboutir à un tout homogène qui explique les paragraphes. Ensuite, il faut s’arrêter à chaque proposition et poser des questions de ce qui est exposé :
- Qu’est ce que cela signifie ?
- Pourquoi nous en parle t’on ?
- Pourquoi à cet endroit du texte ?
- Pourquoi les choses sont exposées ainsi ?
- Est-ce que la thèse du texte est toujours vraie ? (oui, non, pourquoi ?).
Sa visée explicative : voir des exemples de ce qu'est montré dans le texte. Dans quelle situation ce phénomène se présente t’il ? pourquoi ? Qu’en pensons-nous ?
On peut essayer d’établir des parallèles avec des connaissances complémentaires. Si on veut établir une synthèse condensée, il faut effectuer une liaison entre les différents objets (dimensions) développé entre les différents paragraphes.
Ex :
1er paragraphe objet
Liaison 1
2ème paragraphe objet Liaison 3
Liaison 2
3ème paragraphe objet
Synthèse
d’ouvrage :
Pour un ouvrage unique, il faut commencer par remettre l’ouvrage à plat. Au lieu de suivre le plan, on va redistribuer ce plan à notre synthèse. On va associer les chapitres des auteurs pour établir un lien.
Pour plusieurs ouvrages, On doit prendre l’ensemble des ouvrages
consultés (partenariat nécessaire lorsqu’on fait ce travail à plusieurs), on va
reprendre l’ensemble des sommaires des ouvrages. On va redistribuer ces plans
en un plan unique regroupant les différents aspects qu'on veut exprimer,
démontrer. Ensuite, on se rapporte aux ouvrages pour mettre les éléments de
ceux-ci dans notre plan.
III)
Application aux phénomènes de
groupe : MOTIVATION.
Dans les années 1930, aux Etats-Unis, la collectivité va interpeller les chercheurs à un niveau économique. L’organisation du travail va être une analyse relationnelle de la tâche à l’aide de l’étude des motivations.
Taylorisme :
- La personne dans un groupe ne travaille (produit) pas autant qu'il le pourrait, car il existe un phénomène de freinage : une augmentation de la production, n’augmente pas la rémunération donc le travailleur ne produit autant qu'il le pourrait.
Pour que la personne travaille plus, il faut :
- Augmenter le salaire du travailleur.
- Spécialiser les salaires.
Il faut prendre en compte le besoin d’affiliation et de communication, besoin d’accomplissement, de compétence de l’individu.
C’est ainsi que va naître une expérience très célèbre ; c’est celle de E. MAYO qui sera à l’origine du mouvement des relations humaines. Il est parti avec ses élèves d’Harvard dans une entreprise de textile...